miércoles, 8 de agosto de 2018

éventuellement la nuit


Il est possible que la nuit,

l'aube entre mes doigts,

qu'une pensée perdue,

invite moi à perdre mon temps,

pour m'attraper soudainement,

dans un moment de silence,

d'une blague utopique,

hésitant dans ses fondements.

Si loin et si précis,

Je suis laissée sentir aujourd'hui,

un vagabond dans l'art,

pour savoir qui je suis.

Dans mon attente prudente,

l'après-midi pleut dans la cendre,

comme implorant mon sang,

qui s'éloigne de mes veines,

une seconde grâce de plus,

dans son jeu anonyme,

pour demain à l'aube,

quelqu'un lui sourit

J'expose mon visage à la rosée,

pour le débarrasser des aspérités,

de ceux qui m'ont quitté,

sans mes stars haut-parleurs.

Un ignorant me dit:

mais j'avais sur le chemin,

Tant de livres qui m'ont parlé,

comme ceux que je n'ai jamais lu,

et de ces personnes je me souviens,

entre les rues et les briques,

des mots qui se sont réveillés,

de ma voix à l'infini.

Je n'ai pas compté combien de fois,

J'ai donné des licences à mon âme,

Je n'ai pas compté combien de fois,

Je suis rentré chez moi.

Il est possible que la nuit,

accompagne moi sur les trottoirs,

avec mon corps dessiné,

par l'ombre des carreaux,

et dans un coin sibyllin,

une rose et une abeille,

ils tombent amoureux pour toujours,

sous l'abri d'une clôture.

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